Alors...ici vit une femme d’une trentaine d’années, beauté foudroyante qui vous cloue les pieds dans le gravier. On dit qu’elle te touche le front du bout de l’ongle, et tu parles portugais. Bim. Coup d’ongle, et obridago. Fait repousser les cheveux, soigne les furoncles, et se nourrit des chats du quartier. J’ai fait le tour... Lire la Suite →
Un p’tit rail ?
Prendre la voie du rail pour éviter les propositions de traces. Mes panards ont mérité de souffler, et vont arrêter de bomber le torse comme des putains de coqs. Pssss...marijuana....shit...coqs ? SCOLTI, 13 Février 2019
Mollets-Jambons
Ils me foutraient les mollets sur un de leurs grills, ils nourriraient un quartier entier. Cette ville, c’est les montagnes russes, version calçada. Les pavés sont partout et tapissent les centaines de pentes labyrinthiques qui n’en finissent jamais. J’pensais pas la jouer treck, juste faire le connard de touriste prêt à raquer le prix fort... Lire la Suite →
Fils de pluie
J’suis un fils de pluie. Les gouttes acides bercent ma vie depuis toujours, et j’pousse comme une mauvaise herbe sous le toit gris de mes belles années. J’suis un fils de pluie. J’ai chevauché le grand oiseau d’acier, et les bras de ma mère humectaient la portance. Les Antilles savent très bien qui j’suis, l’archipel... Lire la Suite →
Mister Palmier & Miss Cocotier
J’ai vu la mer dévorer le soleil avec élégance et pudeur, et déglutir la boule de feu silencieusement derrière un nuage lourd et épais. Puis le monstre de coton noir s’est effilé, transformant la masse immense en un voile léger que Mister Palmier et Miss Cocotier regardaient en rougissant. Pouvaient pas m’arnaquer, j’ai vu leurs... Lire la Suite →
Gratos
Un ssssscccchhhh quand y a la mer qui parle, et l’autre avec ses jaunes et ses mauves qui lui répond ffffff. Faut toujours qu’il fasse son silencieux, ce ciel. Putain de caractère, il change de couleur plus rapidement que les joues d’un gosse qui passe de la joie aux pleurs à la peur à l’extase... Lire la Suite →
Naïade
J’ai imaginé le ruissellement sur cette poitrine fière et élégante, ces cheveux trempés qu’elle tirait vers l’arrière en souriant légèrement, et l’eau qui jaillissait des pointes comme un fruit qu’on aurait serré fort dans la main, pour aller nourrir une cambrure cachée par les remous discret d’un bassin d’eau de source. La naïade accueillait la... Lire la Suite →
Biafine aux Salines, 12 avril 2019
En vacances, on n’a pas le temps de prendre des habitudes, et c’est ce qui manque au tableau finalement. Le côté éphémère trimballe son ombre de poésie mais on perd le bonjour complice et l’au revoir sincère. On traverse les espaces comme des comètes sans prendre le temps de se connaitre. On se gorge de... Lire la Suite →