En vacances, on n’a pas le temps de prendre des habitudes, et c’est ce qui manque au tableau finalement. Le côté éphémère trimballe son ombre de poésie mais on perd le bonjour complice et l’au revoir sincère. On traverse les espaces comme des comètes sans prendre le temps de se connaitre. On se gorge de soleil puis on réfléchit à prendre des actions chez Biafine.
J’ai une dégaine de gambas en rentrant des Salines, non content de m’être laissé bercer par les vagues et les souvenirs enfouis des flibustiers, et Suzette, qui m’a servi son poulet boukané arrosé de sauce chien, ne se souviendra pas de moi.
SCOLTI, 12 avril 2019
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