Que le silence frappe à ma porte
Et entraîne avec lui les démons qui me narguent
Dents de chair, de caresses et de foutre
Dans le vide rôde
La plénitude de l’être
J’ai senti dans les cris l’écho lointain de l’âme perdue
La valse des squelettes,
Rythmée par le tempo
Du cœur
Boom
Le battement qui s’effondre
Les mondes imaginaires sont des musiques
claudicantes
Des chants que le vent
tue
dans des bourrasques
infernales
Le plaisir déchirant est une
impasse
sombre
Les murs sont des étaux
à se péter le crâne
SCOLTI 2004
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